Tuerie en milieu scolaire, un véritable fléau aux États-Unis

Tuerie en milieu scolaire, un véritable fléau aux États-Unis

Les incidents entraînant quatre décès ou plus sont également classés dans la catégorie des fusillades de masse. Le phénomène de tuerie en milieux scolaires est le plus répandu aux États-Unis, où le nombre de fusillades dans les écoles est le plus élevé.

Facteurs de risque pour les tireurs

Étant donné la prévalence de ces fusillades, de nombreuses enquêtes journalistiques et universitaires se sont concentrées sur l’identification des principaux facteurs de risque poussant à commettre de telles atrocités. La plupart des études ont identifié le rejet social extrême et le harcèlement comme des facteurs de risque clés. Le rejet social, perpétré par les pairs, comprenait souvent un rejet romantique. Le harcèlement peut prendre de nombreuses formes, tant verbales que physiques, et a été fortement caractérisé par des actes et des paroles visant à humilier la victime. Parmi les autres facteurs de risque identifiés par la recherche, il faut mentionner la disponibilité des armes à feu et la consommation de médias violents (surtout les jeux vidéo violents, mais aussi la musique violente, les émissions de télévision et les films). Il est significatif de noter qu’un risque plus récemment identifié chez les tireurs potentiels à l’école était le harcèlement et le rejet social qui remettaient en question la masculinité des garçons, en particulier sous la forme d' »appâts des homosexuels ». D’autres railleries des garçons qui sont devenus des tireurs à cause de leur masculinité comprenaient le fait de se moquer de leur physique avec des étiquettes telles que maigre, petit, court, gros, maigre, potelé, potelé ou petit.

Impact politique

Les fusillades dans les écoles et les autres massacres ont eu un impact politique majeur. Les gouvernements ont discuté des lois sur le contrôle des armes à feu, afin d’augmenter le temps consacré à la vérification des antécédents. De plus, des fournitures scolaires à l’épreuve des balles ont été créées, y compris des sacs à dos, des bureaux, des panneaux de porte pare-balles et des tableaux blancs (ou tableaux d’affichage) qui renforcent les murs ou glissent sur les portes pour dévier les balles. Une autre organisation qui a proposé des solutions possibles aux tirs dans les écoles, la National Rifle Association (NRA), a permis aux enseignants de porter une arme dans leur école afin de protéger leurs collègues et leurs élèves. Jusqu’à présent, dix États ont déjà adopté une loi autorisant le port d’armes en milieux scolaires, tandis que dix-huit États autorisent déjà ce genre de mesure, mais non sans contrainte. La plupart des pays exigent également que les porteurs d’armes reçoivent l’autorisation préalable des surintendants ou des administrateurs des districts. Dans l’État de New York, une autorisation écrite de l’école est requise pour porter une arme à feu sur le territoire de celle-ci.

On a donc ici un phénomène de société bien réel qui fait même l’objet d’études sérieuses. Les États-Unis semblent cependant se plonger dans des débats politiques au lieu de trouver de réelles solutions.